REQUIN "féroce" échoué sur côte de la Manche
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Manche : un requin "féroce" sur une plage
Par CB avec AFP
Publié le 16 août 2012 à 18h42Mis à jour le 16 août 2012 à 18h55
Un requin "féroce", espèce qui n'a a priori jamais attaqué l'homme, s'est échoué lundi sur les côtes de la Manche à Agon-Coutainville. © max PPP
Cette espèce vivant habituellement en eaux profondes et chaudes a été retrouvée par des touristes.
Les spécialistes n'en reviennent pas. Un requin "féroce", espèce qui n'a a priori jamais attaqué l'homme, s'est échoué lundi sur les côtes de la Manche à Agon-Coutainville. Le squale de 200 à 300 kg et de 2,50 mètres de long a été retrouvé vivant lundi soir par des touristes, avant d'être reconduit au large quelques heures plus tard. Une découverte qui surprend les spécialistes qui n'ont jamais vu de requin de la sorte en Europe. Le requin "féroce" évolue en effet en eaux profondes et chaudes.
"Il était apparemment très fatigué. On a eu peur qu’avec la marée, il s’échoue de nouveau, mais il a finalement repris la mer", explique Max Avenel, maire d’Agon-Coutainville, interrogé par Ouest France.
Les experts ont d'abord cru qu'il s'agissait d'un requin "taureau", souvent présent dans les aquariums, et qui n'attaque presque jamais les hommes. "Cette espèce se nourrit de poissons et de calamars et n'a jamais été mentionnée dans les accidents entre hommes et requins", a précisé Samuel Iglesias. Ce dernier a identifié l'animal à partir des photos de la police municipale et des touristes.
En l'absence d'autopsie, les causes de l'échouage sont difficiles à établir. L'hypothèse d'un animal malade dont le système d'orientation aurait été complètement déréglé n'est pas exclue. Mais "de temps en temps on retrouve comme cela des espèces là où on ne les attend pas", sans que cela ne se répète par la suite et soit forcément signe d'un dérèglement de l'écosystème, selon Eric Stéphan,chargé de mission à l'APECS.
Les spécialistes n'en reviennent pas. Un requin "féroce", espèce qui n'a a priori jamais attaqué l'homme, s'est échoué lundi sur les côtes de la Manche à Agon-Coutainville. Le squale de 200 à 300 kg et de 2,50 mètres de long a été retrouvé vivant lundi soir par des touristes, avant d'être reconduit au large quelques heures plus tard. Une découverte qui surprend les spécialistes qui n'ont jamais vu de requin de la sorte en Europe. Le requin "féroce" évolue en effet en eaux profondes et chaudes.
"Apparemment très fatigué"
"On pensait qu’il était mort et puis, à un moment, il s’est retourné. Tout le monde s’est écarté et certains ont prévenu les pompiers", raconte Gérard, qui a découvert le requin lundi matin sur la plage. Les services de secours sont alors intervenus pour remettre l'animal à la mer."Il était apparemment très fatigué. On a eu peur qu’avec la marée, il s’échoue de nouveau, mais il a finalement repris la mer", explique Max Avenel, maire d’Agon-Coutainville, interrogé par Ouest France.
Une espèce inoffensive pour l'homme
Si l'état de santé du squale interpelle les spécialistes, c'est surtout la présence de cette espèce de requin qui étonne. "Les rencontres entre l'homme et le requin "féroce" sont rares. Et pas en Manche. On peut l'observer au large de la Colombie. On le trouve aussi au large de l'Australie, de la Nouvelle Zélande et en Méditerranée", a expliqué Eric Stéphan, chargé de mission à l'Association pour l'étude et la conservation des sélaciens (APECS). "C'est d'autant plus surprenant qu'il vit en eaux profondes", a ajouté Samuel Iglesias, maître de conférence au Musée d'histoire naturelle de Concarneau et spécialiste des requins, interrogé par Ouest-France.Les experts ont d'abord cru qu'il s'agissait d'un requin "taureau", souvent présent dans les aquariums, et qui n'attaque presque jamais les hommes. "Cette espèce se nourrit de poissons et de calamars et n'a jamais été mentionnée dans les accidents entre hommes et requins", a précisé Samuel Iglesias. Ce dernier a identifié l'animal à partir des photos de la police municipale et des touristes.
Un animal malade ?
Reste à déterminer les causes de l'échouage du requin. Chez les squales, ce genre d'événement est en effet très rare, alors que les cétacés, qui ont de l'air dans leurs poumons, ont tendance à remonter à la surface. Les requins morts, eux, ont tendance à couler.En l'absence d'autopsie, les causes de l'échouage sont difficiles à établir. L'hypothèse d'un animal malade dont le système d'orientation aurait été complètement déréglé n'est pas exclue. Mais "de temps en temps on retrouve comme cela des espèces là où on ne les attend pas", sans que cela ne se répète par la suite et soit forcément signe d'un dérèglement de l'écosystème, selon Eric Stéphan,chargé de mission à l'APECS.
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