Requins le long des côtes
Info rédaction, publiée le 14 août 2012 de "MAXISCIENCE"
La mer est leurs domaine,il faut en tenir compte!!
Un requin blanc de 3à4 mètres aurais été vus et filmé à 300 m des côtes de St Tropez....publier sur RTL infos
Suite aux attaques, la Réunion a décidé de lancer une campagne de "prélèvement scientifique" de requins. Une décision qui a suscité une vive réaction des défenseurs qui s'opposent désormais à de nombreux surfeurs et baigneurs. Aymeric Bein, co-fondateur de l'association Shark Angels France a accepté de répondre aux questions de Maxisciences pour revenir sur la situation.
Maxisciences - Comment avez-vous réagi à la décision des autorités réunionnaises suite aux attaques ?
Aymeric Bein - Notre réaction, en tant que défenseurs des requins et de la mer, a bien sûr été l'exaspération et la déception. Nous suivons depuis 2011 la situation à La Réunion et nous nous tenons très au courant de ce qui s'y passe. Lorsque nous avons appris la mort d'Alexandre Rassiga, nous savions que le débat requin allait être relancé. Celui-ci s'était calmé du fait qu'il n'y avait pas eu de problème depuis des mois. Par la suite, lorsque nous avons entendu parler du nouvel accident (non mortel), nous savions que la situation deviendrait explosive et que les conséquences risquaient d'être catastrophiques. L'affaire se solde par 20 "prélèvements" de requins, 10 de tigres et 10 de bouledogues.
Quelle est l'objectif d'une telle opération ?
L'objectif officiel est la connaissance scientifique et l'étude du risque ciguatérique. La ciguatera est une maladie provoquée par l'ingestion de chair de poisson contaminée par une micro-algue. Cette maladie peut dans le pire des cas causer la mort de la personne ayant consommé cette chair. Mais il y a aussi un objectif officieux, selon nous, c'est d'organiser une battue sous couvert scientifique afin d'amadouer les surfeurs et pêcheurs en colère. Cependant, tout scientifique compétent sait qu'un si petit nombre d'échantillons n'aura aucune validité scientifique. Cette battue est purement et simplement inutile. De même, réduire la population de requins et exterminer les soi-disants individus résidents sera sans résultat. Cela ne pourra pas empêcher que d'autres requins venus de Madagascar, des Seychelles, des Maldives ou d'Indonésie fassent un passage à La Réunion et qu'il y ait malheureusement des attaques. Nous ne pouvons tolérer que vingt animaux soient tués et que leur massacre soit une porte ouverte à la chasse et la commercialisation de leur viande.
Le projet vise particulièrement les requins tigres et bouledogues. Pourquoi ces deux espèces ?
Parce qu'elles sont les principales identifiées dans ces accidents. Les descriptions rapportées par les témoins laissent à penser, avec plus ou moins de certitude, que ces deux requins sont en cause. Ailleurs dans le monde, le requin-bouledogue et le requin-tigre sont également réputés comme étant potentiellement dangereux pour l'homme. Ce sont de grands prédateurs qui, du fait de leur morphologie (longueur et taille de la mâchoire), peuvent infliger des blessures graves, possiblement la mort. En termes de conservation, ces deux espèces sont aujourd'hui classées par l'UICN comme "quasi menacées". Mais ce classement date déjà de 2009 et la situation a certainement empiré depuis, notamment en raison du commerce de la soupe d'aileron de requin responsable, d'après les estimations officielles, du massacre de 73 millions de requins par an. Il n'y a donc qu'un pas pour que ces requins soient menacés et il nous faut faire attention avec ces espèces sensibles. Si les populations de requins de La Réunion s'effondrent, les impacts pourront être catastrophiques sur l'approvisionnement en poisson, l'état des récifs coralliens et par conséquent sur toute l'économie de l'île.
Comment expliquez-vous que la Réunion en soit venue à prendre cette décision ?
Les décisions sont souvent prises, malheureusement, sous le coup de la rapidité, des pressions, des enjeux économiques. Certains surfeurs ont su se montrer très persuasifs auprès des politiques pour que ces prélèvements aient lieu, certains voudraient même que la réserve marine soit fermée afin de reprendre la chasse et la pêche. Toutefois, il faut accepter l'idée que le milieu marin n'est pas le nôtre. Certes nous y évoluons depuis un certain temps, nous y nageons, y surfons, y plongeons, mais est-ce pour cela que nous y avons tous les droits ? Nous devons réapprendre l'humilité face à l'océan. Rappelons-nous que dans cet écosystème, quand nous ne sommes pas équipés de bateaux, filets et autres outils de pêche, nous ne sommes plus des prédateurs supérieurs. Nous devons comprendre que quand nous mettons le pied dans l'eau, il y a un risque de mort. Les requins n'en sont pas la seule raison, d'autres animaux marins sont dangereux pour l'homme. Les méduses par exemple tuent nettement plus que les requins. Pour autant, on ne les extermine pas et on n'éprouve pas de besoin de vengeance en cas de décès. D'ailleurs on parle d'accident en ce qui concerne les méduses, et d'attaque pour le requin. La perception humaine de notre rapport aux espèces marines est déformée de façon injustifiée.
Y a t-il réellement une augmentation des attaques comme l'affirment certains ?
Alors oui, il est vrai, l'année 2011 a été particulièrement tragique en matière d'accidents, et 2012 en totalise déjà trois pour le moment. Ce ne sont pas les premières années à en avoir connu plusieurs. En 1992, il y a eu 4 attaques de requins dont 2 fatales, alors qu'il n'y en avait eu qu'une en 1991, on aurait pu donc conclure à une augmentation des attaques de requins, et pourtant en 1993, aucune attaque ne s'est produit. En 1998, trois accidents dont deux fatals ont été à déplorer, en 2006 trois accidents également, dont un fatal. Les accidents se soldant par un décès à La Réunion ne sont donc pas nouveaux. Mais prenons le problème sous un autre angle : plutôt que de parler d'augmentation des accidents, ne devrions-nous pas plutôt mentionner l'augmentation du nombre de personnes dans l'eau ? Le développement intensif du tourisme, du surf, de la plongée, des cités balnéaires, entraîne chaque année une fréquentation des eaux plus importante. Plus de monde dans l'eau, c'est forcément plus de risque de rencontres avec les espèces marines (requins et autres). Le problème n'est donc peut-être pas à mettre sur le dos des requins, et il n'y a peut-être pas d'augmentation significative des accidents incluant spécifiquement des requins. Les années à venir nous le diront ; si ces accidents deviennent récurrents, nous pourrons alors parler d'augmentation.
Depuis plusieurs jours, les surfeurs et pêcheurs manifestent pour dénoncer le rôle de la réserve marine. Pourquoi ?
Certains voient en effet en la réserve marine un garde-manger pour les requins. C'est selon eux une des principales raisons pour lesquelles on observe tant d'accidents. Néanmoins, il est un peu hâtif de conclure ainsi. En effet, la réserve a un rôle de protection du milieu, permettant la régénération des populations de poissons, du corail, des mollusques, etc. Selon ces gens, les requins seraient plus nombreux du fait de l'augmentation du nombre de poissons. C'est une théorie qu'il est difficile de valider ou d'invalider avec certitude. Les surfeurs et pêcheurs accusent la réserve, mais il s'agit surtout d'une excuse pour un dossier qui les gêne depuis longtemps. D'ailleurs, la réserve a été créée en 2007, mais on observait des accidents impliquant des requins bien avant ça. L'année 2011 a été une exception statistique, ça aurait pu être le cas même sans la présence de la réserve ; il est trop tôt pour en déduire des certitudes.
Envisagez-vous des actions suite à la décision prise par les autorités réunionnaises ?
Shark Angels France est engagée depuis le début des "hostilités" sur le dossier réunionnais, et nous avons justement rejoint l'UCCPEMR (Union Citoyenne pour la Conservation et la Protection des Écosystèmes Marins Réunionnais), aux côtés d'autres associations, afin d'engager des actions. Pour le moment, cela se traduit en pétitions, lettres aux élus, communiqués, etc. et il n'est pas question d'actions supplémentaires, sauf dans le cas où la situation empirerait.
Selon vous, quelles solutions pourraient-être envisagées pour augmenter la sécurité sur les plages ?Les accidents de 2011 et 2012 auraient probablement pu être évités si certains facteurs avaient été supprimés. Je suis navré mais je vais devoir parler de la responsabilité des surfeurs et des baigneurs, qui dans la plupart des cas n'ont pas respecté les règles de sécurité : ne pas surfer ou se baigner au crépuscule (heure de chasse favorite des requins), ne pas surfer lorsque l'eau est trouble (plus de chance d'être confondu avec une proie), ne pas surfer après de fortes pluies (les pluies ruissellent depuis le haut des montagnes et emportent avec elles jusqu'en mer de nombreux éléments chimiques, ordures, cadavres... qui attirent et excitent les requins), ne pas surfer seul, etc. Je ne dis pas qu'il devrait être interdit aux surfeurs de pratiquer leur activité dans ces conditions, car je pense que le surf est une pratique libre et que l'on ne devrait pas interdire de le pratiquer comme on le souhaite. La seule chose à faire est d'accepter le fait que l'on ne respecte pas les règles de vigilance et que de par ce fait, on joue avec le feu.
Et les solutions telles que les filets ?
Toutes ces solutions, les filets, shark shields ou répulsifs chimiques, ne sont malheureusement pas de bonnes solutions. Elles ne sont pas suffisamment efficaces, leurs avantages et inconvénients dépendent des espèces et des conditions, et ce ne sont pas des méthodes sélectives. Dans les filets, on retrouve bien souvent des tortues et des dauphins qui n'ont rien à voir dans l'histoire...
Pour en savoir plus sur l'association, rendez-vous sur le site : http://sharkangels.fr/
et pour en savoir plus sur comment réduire le risque d'attaque, c'est par ici :
http://www.reduirelerisquerequin.com/
Information exclusive. Toute reproduction interdite sans mention explicite du site Maxisciences.
Maxisciences - Comment avez-vous réagi à la décision des autorités réunionnaises suite aux attaques ?
Aymeric Bein - Notre réaction, en tant que défenseurs des requins et de la mer, a bien sûr été l'exaspération et la déception. Nous suivons depuis 2011 la situation à La Réunion et nous nous tenons très au courant de ce qui s'y passe. Lorsque nous avons appris la mort d'Alexandre Rassiga, nous savions que le débat requin allait être relancé. Celui-ci s'était calmé du fait qu'il n'y avait pas eu de problème depuis des mois. Par la suite, lorsque nous avons entendu parler du nouvel accident (non mortel), nous savions que la situation deviendrait explosive et que les conséquences risquaient d'être catastrophiques. L'affaire se solde par 20 "prélèvements" de requins, 10 de tigres et 10 de bouledogues.
Quelle est l'objectif d'une telle opération ?
L'objectif officiel est la connaissance scientifique et l'étude du risque ciguatérique. La ciguatera est une maladie provoquée par l'ingestion de chair de poisson contaminée par une micro-algue. Cette maladie peut dans le pire des cas causer la mort de la personne ayant consommé cette chair. Mais il y a aussi un objectif officieux, selon nous, c'est d'organiser une battue sous couvert scientifique afin d'amadouer les surfeurs et pêcheurs en colère. Cependant, tout scientifique compétent sait qu'un si petit nombre d'échantillons n'aura aucune validité scientifique. Cette battue est purement et simplement inutile. De même, réduire la population de requins et exterminer les soi-disants individus résidents sera sans résultat. Cela ne pourra pas empêcher que d'autres requins venus de Madagascar, des Seychelles, des Maldives ou d'Indonésie fassent un passage à La Réunion et qu'il y ait malheureusement des attaques. Nous ne pouvons tolérer que vingt animaux soient tués et que leur massacre soit une porte ouverte à la chasse et la commercialisation de leur viande.
Le projet vise particulièrement les requins tigres et bouledogues. Pourquoi ces deux espèces ?
Parce qu'elles sont les principales identifiées dans ces accidents. Les descriptions rapportées par les témoins laissent à penser, avec plus ou moins de certitude, que ces deux requins sont en cause. Ailleurs dans le monde, le requin-bouledogue et le requin-tigre sont également réputés comme étant potentiellement dangereux pour l'homme. Ce sont de grands prédateurs qui, du fait de leur morphologie (longueur et taille de la mâchoire), peuvent infliger des blessures graves, possiblement la mort. En termes de conservation, ces deux espèces sont aujourd'hui classées par l'UICN comme "quasi menacées". Mais ce classement date déjà de 2009 et la situation a certainement empiré depuis, notamment en raison du commerce de la soupe d'aileron de requin responsable, d'après les estimations officielles, du massacre de 73 millions de requins par an. Il n'y a donc qu'un pas pour que ces requins soient menacés et il nous faut faire attention avec ces espèces sensibles. Si les populations de requins de La Réunion s'effondrent, les impacts pourront être catastrophiques sur l'approvisionnement en poisson, l'état des récifs coralliens et par conséquent sur toute l'économie de l'île.
Comment expliquez-vous que la Réunion en soit venue à prendre cette décision ?
Les décisions sont souvent prises, malheureusement, sous le coup de la rapidité, des pressions, des enjeux économiques. Certains surfeurs ont su se montrer très persuasifs auprès des politiques pour que ces prélèvements aient lieu, certains voudraient même que la réserve marine soit fermée afin de reprendre la chasse et la pêche. Toutefois, il faut accepter l'idée que le milieu marin n'est pas le nôtre. Certes nous y évoluons depuis un certain temps, nous y nageons, y surfons, y plongeons, mais est-ce pour cela que nous y avons tous les droits ? Nous devons réapprendre l'humilité face à l'océan. Rappelons-nous que dans cet écosystème, quand nous ne sommes pas équipés de bateaux, filets et autres outils de pêche, nous ne sommes plus des prédateurs supérieurs. Nous devons comprendre que quand nous mettons le pied dans l'eau, il y a un risque de mort. Les requins n'en sont pas la seule raison, d'autres animaux marins sont dangereux pour l'homme. Les méduses par exemple tuent nettement plus que les requins. Pour autant, on ne les extermine pas et on n'éprouve pas de besoin de vengeance en cas de décès. D'ailleurs on parle d'accident en ce qui concerne les méduses, et d'attaque pour le requin. La perception humaine de notre rapport aux espèces marines est déformée de façon injustifiée.
Y a t-il réellement une augmentation des attaques comme l'affirment certains ?
Alors oui, il est vrai, l'année 2011 a été particulièrement tragique en matière d'accidents, et 2012 en totalise déjà trois pour le moment. Ce ne sont pas les premières années à en avoir connu plusieurs. En 1992, il y a eu 4 attaques de requins dont 2 fatales, alors qu'il n'y en avait eu qu'une en 1991, on aurait pu donc conclure à une augmentation des attaques de requins, et pourtant en 1993, aucune attaque ne s'est produit. En 1998, trois accidents dont deux fatals ont été à déplorer, en 2006 trois accidents également, dont un fatal. Les accidents se soldant par un décès à La Réunion ne sont donc pas nouveaux. Mais prenons le problème sous un autre angle : plutôt que de parler d'augmentation des accidents, ne devrions-nous pas plutôt mentionner l'augmentation du nombre de personnes dans l'eau ? Le développement intensif du tourisme, du surf, de la plongée, des cités balnéaires, entraîne chaque année une fréquentation des eaux plus importante. Plus de monde dans l'eau, c'est forcément plus de risque de rencontres avec les espèces marines (requins et autres). Le problème n'est donc peut-être pas à mettre sur le dos des requins, et il n'y a peut-être pas d'augmentation significative des accidents incluant spécifiquement des requins. Les années à venir nous le diront ; si ces accidents deviennent récurrents, nous pourrons alors parler d'augmentation.
Depuis plusieurs jours, les surfeurs et pêcheurs manifestent pour dénoncer le rôle de la réserve marine. Pourquoi ?
Certains voient en effet en la réserve marine un garde-manger pour les requins. C'est selon eux une des principales raisons pour lesquelles on observe tant d'accidents. Néanmoins, il est un peu hâtif de conclure ainsi. En effet, la réserve a un rôle de protection du milieu, permettant la régénération des populations de poissons, du corail, des mollusques, etc. Selon ces gens, les requins seraient plus nombreux du fait de l'augmentation du nombre de poissons. C'est une théorie qu'il est difficile de valider ou d'invalider avec certitude. Les surfeurs et pêcheurs accusent la réserve, mais il s'agit surtout d'une excuse pour un dossier qui les gêne depuis longtemps. D'ailleurs, la réserve a été créée en 2007, mais on observait des accidents impliquant des requins bien avant ça. L'année 2011 a été une exception statistique, ça aurait pu être le cas même sans la présence de la réserve ; il est trop tôt pour en déduire des certitudes.
Envisagez-vous des actions suite à la décision prise par les autorités réunionnaises ?
Shark Angels France est engagée depuis le début des "hostilités" sur le dossier réunionnais, et nous avons justement rejoint l'UCCPEMR (Union Citoyenne pour la Conservation et la Protection des Écosystèmes Marins Réunionnais), aux côtés d'autres associations, afin d'engager des actions. Pour le moment, cela se traduit en pétitions, lettres aux élus, communiqués, etc. et il n'est pas question d'actions supplémentaires, sauf dans le cas où la situation empirerait.
Selon vous, quelles solutions pourraient-être envisagées pour augmenter la sécurité sur les plages ?Les accidents de 2011 et 2012 auraient probablement pu être évités si certains facteurs avaient été supprimés. Je suis navré mais je vais devoir parler de la responsabilité des surfeurs et des baigneurs, qui dans la plupart des cas n'ont pas respecté les règles de sécurité : ne pas surfer ou se baigner au crépuscule (heure de chasse favorite des requins), ne pas surfer lorsque l'eau est trouble (plus de chance d'être confondu avec une proie), ne pas surfer après de fortes pluies (les pluies ruissellent depuis le haut des montagnes et emportent avec elles jusqu'en mer de nombreux éléments chimiques, ordures, cadavres... qui attirent et excitent les requins), ne pas surfer seul, etc. Je ne dis pas qu'il devrait être interdit aux surfeurs de pratiquer leur activité dans ces conditions, car je pense que le surf est une pratique libre et que l'on ne devrait pas interdire de le pratiquer comme on le souhaite. La seule chose à faire est d'accepter le fait que l'on ne respecte pas les règles de vigilance et que de par ce fait, on joue avec le feu.
Et les solutions telles que les filets ?
Toutes ces solutions, les filets, shark shields ou répulsifs chimiques, ne sont malheureusement pas de bonnes solutions. Elles ne sont pas suffisamment efficaces, leurs avantages et inconvénients dépendent des espèces et des conditions, et ce ne sont pas des méthodes sélectives. Dans les filets, on retrouve bien souvent des tortues et des dauphins qui n'ont rien à voir dans l'histoire...
Pour en savoir plus sur l'association, rendez-vous sur le site : http://sharkangels.fr/
et pour en savoir plus sur comment réduire le risque d'attaque, c'est par ici :
http://www.reduirelerisquerequin.com/
Information exclusive. Toute reproduction interdite sans mention explicite du site Maxisciences.
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