Les moules belgica
Les
moules
Mosselen
in België
België is de grootste mosselconsument van Europa in volume mosselen per inwoner: nl. 30.000.000kg.
In tegenstelling tot vroeger - toen mosselen nog gewoon mosselen waren - bestaan er verschillende sorteringen die gebaseerd zijn op stuks per kg.
- Extra: > 70 stuks per kg
- Super: 60-70 stuks per kg
- Imperial: 53-60 stuks per kg
- Jumbo: 45-53 stuks per kg
- Goudmerk: < 45 stuks per kg
België is de grootste mosselconsument van Europa in volume mosselen per inwoner: nl. 30.000.000kg.
In tegenstelling tot vroeger - toen mosselen nog gewoon mosselen waren - bestaan er verschillende sorteringen die gebaseerd zijn op stuks per kg.
- Extra: > 70 stuks per kg
- Super: 60-70 stuks per kg
- Imperial: 53-60 stuks per kg
- Jumbo: 45-53 stuks per kg
- Goudmerk: < 45 stuks per kg
Ces espèces sont équivalves et très inéquilatérales, leurs formes allant
du triangulaire au flabelliforme, dépourvues de dents de charnière. Les
crochets se trouvent à l'extrémité antérieure. Le ligament est
développé mais les muscles
adducteurs sont vestigiaux.
Deux espèces sont principalement exploitées en mytiliculture et
consommées : Mytilus edulis sur les côtes bretonnes, dans tout
le nord de l'Europe, ainsi qu'au Canada, et Mytilus
galloprovincialis sur les côtes méditerranéennes, espagnoles, portugaises et atlantiques. Les bancs de moules, qu'ils soient naturels ou exploités, sont nommés
« moulières ».
La moule comme tous les lamellibranches est caractérisée par :
- Une coquille bivalve permettant la
sauvegarde de la muqueuse
- Un manteau (épiderme + derme) très développé qui est formé de 2
lames palléales enveloppant la totalité du corps
- Une cavité palléale délimitée par le manteau
- Deux muscles adducteurs permettant la fermeture de la coquille
- Des branchies baignant dans la cavité
palléale, en forme de lamelles (d'où le nom Lamellibranches)
- Un byssus (faisceau de filaments)
pour se fixer à un support ou encore bien appelée « filaments de Byssus »
- La régression des organes sensoriels dans la région antérieure,
donc plus de tête nettement différenciée : les moules sont acéphales.
La moule possède une coquille bivalve. Les deux valves se correspondent,
et on observe des stries d'accroissement, ce qui montre que la coquille est
sécrétée par le manteau. La coquille est capable de croissance régulière. La coquille est
produite par un épiderme unistratifié associé à une structure fibreuse appelé derme.
- Les bords du manteau vont sécréter le periostracum, et la couche des
prismes et des cellules de l'épiderme vont sécréter les deux couches
sous-jacentes. Le mollusque n'est pas entièrement enfermé dans sa
coquille.
- La fermeture de la coquille est active par contraction de deux muscles attachés aux deux valves
:
- un petit muscle qui est le muscle adducteur
antérieur
- un grand muscle qui est le muscle adducteur
postérieur
- L'ouverture est possible grâce à une charnière en position
antérieure avec un ligament élastique dorsal.
- La coquille a un rôle d'exosquelette
- La couleur naturelle peut varier mais en l'absence d'érosion —
source de blanchiment — et d'organismes fixés comme les balanes, les moules adultes
présentent une couleur bleu noir, on l'appelle d'ailleurs la moule bleue
dans certaines provinces du Canada
- La moule est dotée d'une bouche, mais sans organes sensoriels
regroupés, ni cerveau. Cette absence de tête et une cérébralisation
réduite sont un caractère secondaire permis par la vie fixée.
- Les moules possèdent quand même des chémorécepteurs répartis sur l'épiderme. Elle se ferme d'ailleurs rapidement et
hermétiquement en présence de nombreux toxiques, ce qui a permis de
l'utiliser dans des systèmes d'alerte pour la qualité de l'eau (dans un
bac où l'on fait passer de l'eau de mer, elle déclenche une alarme en
connectant 2 contacts lorsqu'elle se ferme en présence de certains polluants) 4.
- La moule ne possède pas d'yeux, contrairement à la coquille Saint-Jacques, ce qui n'exclut pas
qu'elle soit sensible à la lumière.
- La bouche de la moule est entourée par des palpes qui vont permettre
d'amener les aliments vers la bouche.
- La moule est sensible aux rythmes circadiens5 et des marées. En laboratoire, son
rythme biologique et différents paramètres physiologiques sont facilement
troublés par un éclairage nocturne ou par des heures anormales de nourrissage (à minuit au
lieu de midi par exemple). Comme beaucoup d'autres espèces aquatiques, les
moules vivant près de ponts éclairés ou infrastructures portuaires ou
littoraux éclairés pourraient donc peut-être être perturbées par la pollution lumineuse.
Si sa larve planctonique est mobile, la moule adulte est
un animal fixé à son support par le byssus, et
donc ne se déplace presque pas. Elle peut se déplacer, mais très lentement,
grâce à son pied. Le pied va sécréter un liquide (le byssus), une sorte de
colle biologique qui se polymérise
rapidement avec l'eau formant des filaments très résistants la reliant au
support sur lequel elle vit.
- La bouche se poursuit par un œsophage très court arrivant à un
estomac globuleux pourvu d'un cæcum postérieur long, dans lequel se trouve
une tige cristalline qui tourne sur elle même grâce à des cils ; elle a
pour rôle de dissociation physique des aliments et la digestion enzymatique.
- L'intestin est contourné, il se poursuit par un rectum rectiligne
qui passe dans le péricarde et le ventricule cardiaque.
- L'anus est situé au-dessus du muscle adducteur postérieur à
proximité du siphon exhalant.
La maturité sexuelle est acquise au bout d'un an. Les gonades, au
nombre de deux, sont situées dans la «
bosse de Polichinelle ». Chez la moule il y a gonochorisme : les gonades
sont blanchâtres chez les mâles et jaune orangé chez les femelles. Les
gonoductes s'ouvrent de part et d'autre de la masse viscérale entre le pied et
les lamelles branchiales. La période de reproduction est définie de février à
juillet. Les moules mâtures étant incapables de se déplacer, elles ne peuvent
s'accoupler. La fécondation est externe et la réussite de la reproduction
dépend de la rencontre dans l'eau des gamètes mâles et femelles. La larve, de
type véligère, est zooplanctonique, puis
se fixe pour donner l'individu adulte qui, dans la nature, restera fixé jusqu'à
sa mort.
Plus de 700 000 t de moules sont produites en Europe par an, avec une baisse
régulière de production depuis 1999.
Outre la pêche à pied, dont les impacts ne doivent pas être sous-estimés
(surexploitation, exposition au risque d'intoxication alimentaire…), et la
pêche à la drague des bancs naturels (dans la Manche en particulier), les
moules proviennent des élevages, qui exploitent diverses techniques dont :
- Les bouchots : des poteaux verticaux
en bois ou en plastique enfoncés sur l'estran, autour desquels on
enroule des cordes en fibres de coco qui ont servi de capteur pour le
naissain de moules. On ajoute à mi-élevage un filet (nommé
"catin") qui empêche les moules de se décrocher, les grappes de
moules les moins bien accrochées sont récupérées et remises dans un filet
tubulaire pour faire des "boudins" qui sont remis en élevage sur
un nouveau pieu (photo de gauche).
Cette technique nécessite un fort marnage (hauteur entre la haute
et la basse mer), car les poteaux doivent être couverts à marée haute et
accessibles pour le professionnel à marée basse.
- Les filières : élevage en suspension, une corde principale est
maintenue en surface par des bouées sur une centaine de mètres, les deux
extrémités sont fixées au fond par des ancres. Des cordes lestées à
l'extrémité sont fixées à la corde principale, et des cordes de coco
support des naissains de moule sont enroulées autour des suspensions.
L'avantage de cette technique réside dans le fait que les moules sont dans
l'eau continuellement et peuvent donc s'alimenter sans interruption,
l'inconvénient principal est la prédation par les daurades.
- En suspension sous table : pratiquée dans l'étang de Thau, c'est la technique des tables d'élevage.
- En suspension sous radeau : pratiquée en Espagne, c'est la
technique des (es) bateas
·
Elle joue un rôle important comme organisme filtreur. Elle contribuer à épurer l'eau en fixant des métaux dans sa coquille, en diminuant la turbidité de l'eau,
et tout en améliorant l'offre en plancton ; On a en effet montré qu'un lit de
moule — bien qu'il consomme du plancton (37 ± 20% du plancton présent dans
l'eau, dans un dispositif expérimental[Lequel ?]) — libère dans le milieu une telle quantité de nutriments bioassimilables qu'ils semble pouvoir (selon les modèles produits[Lesquels ?] à partir de mesures faites in situ) produire
plus de plancton qu'il en a consommé6,7.
·
Par ailleurs, un lit de moule peut aussi stabiliser des vasières (testé
en mer de Wadden sur des vasières intertidales
La mytiliculture entretient diverses relations à l'environnement :
- les moules nécessitent une eau d'une qualité suffisante, surtout
pour être commercialisées (qualités organoleptiques, chimiques,
biologiques, teneur en plancton et nutriments vitaux, faible teneur en polluants, etc.). Certaines
espèces peuvent parasiter ou consommer des moules. Les mytiliculteurs
cherchent à s'en prémunir.
- Inversement, les élevages de moules peuvent avoir des conséquences
sur l'environnement ; positives via la filtration de l'eau, mais
localement parfois négatives par l'occupation ou l'artificialisation d'habitats qui ne sont plus
disponibles pour d'autres espèces, et surtout via une augmentation de la
teneur de l'eau en certaines particules (dont excréments (feces, pseudofeces des moules) qui par le
phénomène de « biodéposition » modifient l'environnement
local.
Une étude récente a montré que la nature et la quantité de la biodéposition variait fortement selon les saisons et le courant ou le coefficient de marée, par contre la biodéposition sur le milieu sestonique parait toujours circonscrite à une zone de superficie restreinte ; Si à 100 mètres des filières d'élevages de moules, les concentrations sestoniques sont « similaires à celles observées sous les filières », à 400 mètres elles sont devenues très faibles par rapport à celles mesurées dans la zone des 100 mètres autour des filières
Deux espèces sont exploitées :
- Mytilus
edulis : sur les côtes charentaises, vendéennes et bretonnes ainsi que
dans tout le nord de l'Europe,
- Mytilus
galloprovincialis : côtes méditerranéennes, bretonnes, espagnoles, portugaises.
Des croisements naturels ont lieu sur les côtes françaises, phénomène
connu sous le nom d'introgression.
La Moule Belgica 2010: moules cultivées sur les
Bancs de Flandres
La Moule Belgica est une moule de la Mer du Nord, cultivée sur nos côtes
où nous travaillons d’ailleurs en étroite collaboration avec une deuxième zone
d'élevage, située près de la frontière française. Ces producteurs-là --qui ne
sont qu’à 25 kilomètres de notre zone-- cultivent les moules de la même façon
que nous, Reynaert-Versluys ; à savoir, sur des cordages suspendus. Ce qui est
une technique durable et responsable et aussi une méthode qui permet un
approvisionnement et un volume de production constants. Mais, comme dans toute
activité off-shore, la récolte est bien sûr très dépendante des conditions
atmosphériques
Cette année, nous avons collaboré étroitement avec le FAVV --le Services de contrôles sanitaires-- afin d’obtenir un produit d’élevage optimal. La Belgique, qui est le plus grand consommateur de moules en Europe, était jusqu' à présent dépendante à 100% de l'importation;
Aussi ne fait-il pas de doute que cette nouvelle industrie a un avenir. D’une part, le goût de la Moule Belgica est assurément comparable à celui de la meilleure qualité des zélandaises, et d’autre part Reynaert-Versluys travaille en étroite collaboration avec des partenaires scientifiques tels que ILVO (Conseil national de la pêche) et le Département de Biologie Marine de l'Université de Gand pour en garantir la qualité.
Cette année, nous avons collaboré étroitement avec le FAVV --le Services de contrôles sanitaires-- afin d’obtenir un produit d’élevage optimal. La Belgique, qui est le plus grand consommateur de moules en Europe, était jusqu' à présent dépendante à 100% de l'importation;
Aussi ne fait-il pas de doute que cette nouvelle industrie a un avenir. D’une part, le goût de la Moule Belgica est assurément comparable à celui de la meilleure qualité des zélandaises, et d’autre part Reynaert-Versluys travaille en étroite collaboration avec des partenaires scientifiques tels que ILVO (Conseil national de la pêche) et le Département de Biologie Marine de l'Université de Gand pour en garantir la qualité.
Un produit principalement destiné aux restaurants
Compte tenu de la consommation belge --quelque 30.000 tonnes par an-- la moule Belgica trouvera sûrement un vaste débouché dans le secteur Horeca. Nous espérons ainsi donner une impulsion nouvelle au tourisme et commerces côtiers, en leur offrant en exclusivité, un produit non seulement de qualité supérieure, mais qui, à l’encontre des moules de Zélande, ne se trouve pas dans les rayons des supermarc
Compte tenu de la consommation belge --quelque 30.000 tonnes par an-- la moule Belgica trouvera sûrement un vaste débouché dans le secteur Horeca. Nous espérons ainsi donner une impulsion nouvelle au tourisme et commerces côtiers, en leur offrant en exclusivité, un produit non seulement de qualité supérieure, mais qui, à l’encontre des moules de Zélande, ne se trouve pas dans les rayons des supermarc
Première moule de la mer du nord le long de la côte Belge.
1996: premières expériences
ILVO: rijksdienst voor zeevisserij
2008: première récolte,
Des
structures flottantes entre deux eaux en pleine mer.
Les Belges consomment
30 000 t de moules
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